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retour-genre-littéraireGabrielle STAELENS et les Plumes d'Ocris

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Les confidences d'une starlette - numéro 2

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Biographie de Gabrielle STAELENS

Née en 1982

Gabrielle a grandi dans les Vosges où elle commence à jouer de la plume dès ses 14 ans.    
Après des études en commerce,  elle devient  directrice de supermarché, poste à fortes responsabilités  qu'elle assume dix ans dans la même société. Son parcours professionnel la déplace  jusqu'à Lyon, où elle découvre la vie en ville, qui lui insufflera l'idée de donner vie à « La starlette »...
En 2007, un grand virage, l’auteur change de vie : elle  divorce et fait publier son premier ouvrage ;
En 2012, elle  met un terme à sa carrière pour suivre l'élu de son cœur au beau milieu de la campagne, et s'occuper de son fils de 8 ans qu’elle n’a guère eu le temps de voir grandir jusque là.
C'est en s'installant dans une petite commune campagnarde des Vosges, à Lironcourt, croisement de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, qu’elle retrouve la sérénité d’une vie plus calme et qu'elle décide de nous livrer les confidences de Léa.

Le roman s'écrit en plusieurs nouvelles, que l'auteur publie d’abord sur la toile, puis qui devient peu à peu une légère comédie moderne à suivre en format livre

 

Gabrielle STAELENS vous offre quelques extraits

""Bon, maintenant, il va falloir que j’explique à Lydie que j’ai paumé son clébard, que je me suis retrouvée à la rue, puis chez pépé et mémé, que j’ai proposé de les aider de temps en temps. Fignoler, fignoler ! Comment lui dire que je ne serai pas présente pour sa répétition ?
C’est coton, c’est coton… Elle m’en veut déjà d’avoir dû sortir plus tôt du boulot… je ne suis pas certaine que lui annoncer que son témoin ne sera pas présent à la répète de son mariage la fera jouir…
Je ne sais pas trop comment m’y prendre. Là, pour le coup, elle avait déjà besoin de me mettre des mots doux de rappels débiles sur la table chaque matin, alors après ça, elle va se transformer en ma mère, mais en pire. En plus, elle est enceinte, donc les hormones vont la pousser à m’étrangler, à chialer, à hurler, à encore chialer....
J’ai peur.
Truc de dingue, j’ai peur de ma copine comme si c’était « L’Exorciste », ou plus drôle, comme si j’étais son mari redoutant une scène de ménage."
"
« "J’ai très peur que l’épisode des albums photo arrive. Je regarde l’énorme horloge du tout petit salon, bien accrochée au-dessus de l’encadrement de la séparation entre le salon et la salle à manger, qui n’a pas dû être entretenue depuis longtemps vu la couche de poussière sur la table où je suis accoudée. Il n’est que 14 h 30... Le temps ne passe pas. Les albums arrivent, et en croquant un gâteau rassis, je manque d’ajouter une dent à la collection de mon hôtesse. J’ai droit à la rencontre avec son « jules », aux fiançailles, au « de mon temps, jeune fille, nous ne pouvions essayer les outils avant l’heure ». Je trouve cette formule sympathique, mais j’essaie de faire disparaître l’affreuse image de mémé et pépé en levrette sur le lit en fer forgé qui grince dans des draps de dentelles."
"Mon cœur est serré dans un étau de métal qui fait horriblement mal, je tombe sur les genoux en me tenant le ventre. La douleur est très violente, à tel point que j’ai l’impression d’avoir reçu une lance en pleine poitrine. Je vais mourir moi aussi, je ne survivrai pas à une telle douleur, c’est impossible. Je hurle. J’ai mal. J’attrape un coussin sur le canapé et je le mords très fort. Mes pensées s’entrechoquent. Je ne vois plus rien. Mon cœur va exploser. Je hurle une seconde fois. Mes cris résonnent si fort que pépé arrive dans l’appartement en courant.
Lydie l’arrête, lui explique."

"Tous ces futurs événements sont un cocktail Molotov de sentiments de tristesse et de joie entremêlés. Du coup, des rancœurs stupides viennent s’y fourrer, car les vrais messages ne passent pas comme ils le devraient. Heureusement qu’elle a parlé à Francis, parce que j’aurais très bien pu lui arracher le cœur d’avoir un comportement pareil. Comme quoi, parler a du bon... Se confier encore plus. Certains amis sont là pour vous réconforter, d’autres pour vous aiguiller, d’autres – et c’est le cas de Francis ce soir – pour vous éclairer, apporter une touche de lumière sur les faits qu’ils connaissent et dont vous ne soupçonniez pas l’existence. Ils temporisent. Ils rassurent. Ils guérissent."